16.7.09

Dirty twilight

Le long de ruelles éclairées aux néons
l’asphalte rend une lueur sabrée d’ombres passantes
glacis surréaliste d'une cécité mure
étincelant de swing à l'orée d'une basse-night

cymbals sugest

l'échappée anthracite des résonances nocturnes
s'écoulant ivre-noires en rafales polychromes

une ivresse érectile attisée par l'odeur
de squares en créance
de coins de rue incertains

so madly drawn


la muse saxo-phage s'acoquine
l'onctuosité hâve du jazz-man

un cheveux blanc sur le sein d'une brune
frémissant d'agonie au doigté-pianotant

slowly and gone

entrevue distinguée aux ardeurs allusives
complaisance inaudible
séduite et lovée

dans la vaste brume des résonances solitaires
les bas fonds de l'indiscrétion s'enfument à petits traits