16.7.09

Sur l'ivoire de ton corps

D'une humilité-crasse suffisante
à pleurer ses désillusions

j'ai percuté tes dents tes riens
à grands coups de poings aigre-laids

à t'en arracher des beuglements
(plutôt jouasses)

de rires inspirés
en rafales polychromes

mêlée de sang de mien
sur les touches carbonées de tes tourmentes

ont perlé quelques gouttes
de cris éructés
en orgasmes incendiaires

...

Dans la fumée graisseuse
de mon sexe échaudé

ma raison s'évacue

un peu sur la droite
un peu sur la gauche

et ton immobilisme toujours

à vomir sa soumission
en petites touches chaudes

sur l'ivoire de ton corps